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Focus sur Cloud-IAM : Le France Connect des entreprises

Cloud-IAM

19/03/2024

François-Guillaume Ribreau à gauche et Ludovic Fleury à droite

 

Respectivement co-fondateur et CEO de Cloud-IAM, François-Guillaume Ribreau et Ludovic Fleury, reviennent sur la genèse de la startup créée en 2018. Pour la French Tech Vendée, ils évoquent pêle-mêle, la solidité du modèle, les premiers succès et l’ambitieuse feuille de route de ses dirigeants. Rencontre ! 

FTV : Bonjour François Guillaume ! Rapidement, c’est quoi l’histoire de Cloud-IAM ? 

FG Ribreau : Cloud-IAM est une création de deux entreprises spécialisées dans l’ingénierie informatique : LIKSI et FGRIBREAU SARL. Tout est partie d’une observation commune et récurrente chez nos clients : le besoin de centraliser la gestion de leurs identités. Pour faire simple, il s’agit de faire pour eux et en interne, l’équivalent d’un France Connect : je suis connecté une seule fois à l’un des logiciels de l’entreprise, alors je serais automatiquement connecté aux autres logiciels !

Aujourd’hui, on propose de la gestion d’identité et des accès « As a service », c’est-à-dire dans le cloud, en version managée. Nous permettons à nos clients de déléguer la brique la plus critique de leur système d’information. Il faut comprendre que si elle vient à « tomber », on ne peut plus se connecter à aucun de ses logiciels ! C’est pour mutualiser nos efforts qu’on a eu l’idée de créer une structure et une équipe dédiée.

FTV : C’était en 2018, où en êtes-vous aujourd’hui ? 

On a lancé Cloud-IAM sur fonds propres et nous n’avons toujours pas d’investisseurs externes. Je suis fier du chemin parcouru depuis la création. Peu de startup peuvent se targuer d’être rentable dès le 6ème mois d’activité. On est clairement là pour durer ! Sur les deux dernières années nous avons fait + 150% de CA et avons atteint l’année dernière notre premier pallier à 1M€ de CA.  Cependant, continuer la croissance et accélérer demande de la structuration interne. En parallèle, je développe d’autres activités si bien que j’ai décidé de chercher quelqu’un pour prendre le relais opérationnel et accompagner l’équipe qui grossit : nous sommes une dizaine désormais.  

FTV : C’est là que Ludovic entre en scène ? 

FG Ribreau : Absolument ! J’ai rencontré Ludo il y a plusieurs années déjà en faisant un audit chez Golem.ai, une startup du Next 40 français dans laquelle il était VP Engineer (le bras droit du CTO). A l’époque, on avait déjà bien matché. En début d’année, le bon timing s’est présenté pour l’un et l’autre et il nous a rejoint en tant que CEO. 

Ludovic Fleury : De mon côté, j’ai accompagné Golem.ai sur sa restructuration et au bout de 4 années passées chez eux, j’ai eu envie de changement. J’avais annoncé mes nouvelles ambitions sur twitter, c’est là que François Guillaume m’a recontacté. Deux jours après, on échangeait sur le poste de CEO et dans les 2 semaines suivant l’échange, j’ai rencontré une partie du board. Depuis le début d’année 2024, je suis l’heureux CEO de Cloud-IAM. 

Un mot sur ta vision et l’ambition générale pour l’avenir de Cloud I-AM ?  

L.Fleury : Tout d’abord, je tiens à préciser que j’hérite d’une boite construite sur des fondations solides, répondant aux enjeux économique post COVID. On a tous en tête ce qui s’est passé dans la French Tech ces 3 dernières années : les startups ayant survécus ont dû composer avec des licenciements importants et des investissements au ralentit au point qu’on parlait de froid glacial en juin 2023. Le fait de reprendre une société en bonne santé, sans dette ni levée et qui ne s’appuie pas non plus sur des subventions pour sa survie économique rend les choses tout de suite plus faciles ! 

Dans un deuxième temps, Cloud-IAM repose sur un modèle moderne parfaitement adapté aux contraintes actuelles. La boite s’est développée dès le début en « full remote », c’est culturellement ancré et bien que l’équipe soit éclatée un peu partout, on touche à une excellence opérationnelle assez rare pour une startup. En deux ans à peine ils ont réussi à atteindre un pallier qu’on attient d’ordinaire après une série A. Cela me semble d’autant plus durable que cette croissance est entièrement organique. On travaille aussi bien avec des PME, des ETI que des grands groupes de secteurs très variés : des institutions, des médias, des acteurs de la santé, de l’éducation, du commerce, la logistique etc. 70% de nos clients sont déjà à l’international. J’arrive au moment où l’entreprise n’a pas besoin de faire une montée de marche sur son modèle économique ni sur son espace de conquête. C’est déjà fait ! Tous les indicateurs sont au vert pour passer à l’échelle. Il me reste à trouver la bonne recette pour y arriver et proposer une alternative française souveraine de qualité. L’ambition est clairement la suivante : devenir un leader européen et continuer à grossir !